S.O.S Broken Heart
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 L'AMOUR EST UNE DROGUE

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Galaxy
Forumeuse en Diamant
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Galaxy


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MessageSujet: L'AMOUR EST UNE DROGUE   L'AMOUR EST UNE DROGUE EmptyJeu 5 Oct - 8:05

Ca peut permettre de comprendre certains de nos comportements ...

LE BONHEUR AMOUREUX : UNE DROGUE
Une fois passée la phase d'excitation due aux catécholamines du « choc amoureux », le cerveau émo­tionnel s'installe dans un état que l'on pourrait qualifier d'euphorie-dépendance.



En effet, cette phase correspond, pour la per­sonne amoureuse, à une période de bonheur liée à la présence de l'autre : à elle seule, elle suffit à donner une joie intérieure, tout à fait différente de l'excitation amoureuse initiale, faite de calme et de sérénité. Mais cette présence, de suffisante, devient peu à peu néces­saire, puis indispensable. L'absence de l'être aimé crée un état d'angoisse que seul son retour apaise ; les séparations, même temporaires, entraînent un état de malaise psychologique, fait d'ennui, d'anxiété, de désin­térêt pour le monde extérieur, mais aussi physique : troubles de l'appétit, du sommeil, irritabilité et énervement. Seules les retrouvailles calment cet état, mais en revanche de façon remarquablement rapide, avec réap­parition quasi immédiate de l'euphorie et du bonheur.



Tout cela représente l'exemple même du phéno­mène appelé la dépendance, c'est-à-dire un besoin sans cesse renforcé d'une drogue dont on ne peut plus se passer, tel qu'on l'observe chez les toxicomanes à la morphine.



Il faut se rappeler que le système limbique, avec en son sein le septum, centre de l'orgasme, fonctionne en grande partie avec des morphines endogènes. Ces endorphines qui voient leur sécrétion accrue lors de l'état amoureux, grâce à la stimulation du système de plaisir, entraînent la sensation d'euphorie ressentie par la personne qui a trouvé l' « élu de son cœur ». Saturant les circuits nerveux du système limbique, elles imprègnent de bonheur toute la vie affective de la personne. Mais, par voie de conséquence, ces circuits nerveux s'habi­tuent à ce taux élevé d'endorphines, qui a tendance à diminuer spontanément en cas d'absence de l'être aimé (cette absence entraînant en effet une baisse de stimula­tion du système de plaisir). Cette réduction des endor­phines circulant dans le système limbique provoque alors un « effet de manque » dont nous avons vu les effets sur le psychisme et le comportement, effets étrangement proches, bien qu'à un degré moindre, de ceux observés chez les toxicomanes en manque de drogue.



De surcroît, comme chez eux, la recharge des synapses en substances morphiniques après une période de sevrage (lors des retrouvailles qui suivent une sépa­ration, par exemple) provoque un effet plus vif que l'effet habituel : c'est le phénomène du « rebond ». Le manque de morphines sensibilise les récepteurs morphi­niques du cerveau qui y étaient accoutumés, et leur réaction est plus forte lorsque la drogue est de nouveau administrée. Les endorphines sécrétées par le système limbique jouent par conséquent un rôle important qui a d'ailleurs été mis en évidence chez l'animal dans un autre sentiment d'amour exclusif, celui du tout-petit envers sa mère. Sa similitude avec le phénomène d'attachement affectif très puissant existant dans une relation amou­reuse adulte réussie ne laisse que peu de doute quant à la place qu'occupent les morphines endogènes dans le mécanisme du bonheur amoureux : elle est fondamen­tale.



Il existe à ce moment une dépendance du système limbique à ses propres morphines. Le « lien » amoureux n’est donc pas seulement psychologique, il est aussi biologique. L'amour est une drogue. Et nous pourrions dire avec Voltaire :



« Qui que tu sois, voici ton Maître

Il l'est, le fut ou le doit être. »
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